Comment dire ?… ou pas

Chers amis,

Alors que nous vivons depuis des mois une intense période de communication entre dirigeants, scientifiques, experts de tous ordres et citoyens ; alors que nous savons tous depuis bien longtemps que la communication est un élément indispensable au bon (ou moins bon) fonctionnement des sociétés, je me suis souvenu d’un petit texte trouvé dans un polar asiatique très drôle et atypique (conseil de lecture en passant), que je vous livre ci-dessous…

 « Dans des temps reculés vivait un homme du nom de Tang Sheng. Il se considérait lui-même comme un homme très sage. Il avait entendu dire que le savant Zhu Gumin possédait de grands pouvoirs avec les mots.

Il invita Zhu Gumin chez lui et lui parla ainsi :

– On m’a dit que vous saviez utiliser les mots avec talent. Il paraît que vous pouvez même faire sortir les gens de chez eux seulement par la ruse. Mais je crois que vous ne réussirez jamais à me faire sortir de chez moi.

Et Zhu Gumin lui répondit :

– C’est l’hiver. Il fait très froid dehors. Je préfèrerais utiliser mes pouvoirs pour faire entrer quelqu’un dans une maison. Il me suffirait de décrire la chaleur et le confort de la maison avec un telle force de persuasion que la personne ne pourrait y résister ; elle se sentirait obligée d’entrer, même si elle voulait rester dehors.

– Essayons, proposa Tang Sheng. Il sortit dans le jardin glacé. À présent, utilisez vos mots pour m’attirer à l’intérieur.

Mais Zhu Gumin ne dit rien.

Tang Sheng lui demanda encore d’utiliser son pouvoir des mots.

Zhu Gumin ne dit toujours rien. »

Maitredefengshuiperd

La surprise du premier jour…

Premier jour du deuxième confinement.

Ce matin, durant une petite promenade purement hygiénique sous un beau soleil d’automne, je passe devant une cave et je m’aperçois – quelque peu étonné – qu’elle est ouverte. J’entre…

Alors que le propriétaire me vante un cépage espagnol désormais cultivé dans le Languedoc, et qui irait à ravir avec mon tartare de saumon, je le questionne :

– Vous n’êtes pas fermé ?

– Non, me répond-t-il, nous sommes un commerce d’alimentation.

– Mais quels aliments vendez-vous ? lui demandé-je tout en constatant l’absence du moindre saucisson, de la moindre terrine, du moindre bout de fromage.

Il me regarde, les yeux ronds ; puis, après deux secondes de stupéfaction, me répond :

– Ben… du vin !…

Et je me dis que décidément, la France est un drôle de pays.

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