C’est la crise ? Communiquons !

Bon, bon, bon…

On ne va pas se mentir, on a déjà eu des débuts d’années plus prometteurs. Je ne nous dresserai pas la liste des réjouissances potentielles, nous les connaissons tous par cœur et il y en a pour tous les goûts. Alors on fait comment ?Images vectorielles gratuites de Calendrier

Une fois n’est pas coutume, je vais me permettre un petit plaidoyer pro domo. Car, alors qu’en temps de crise de nombreuses organisations réduisent leurs budgets communication de manière drastique, n’y aurait-il pas mieux à faire ?

Une société en perspective de crise – ou plus précisément, concernant le moment présent, une société exposée à des menaces plurielles – a tendance à se rétracter, à se replier sur elle-même dans un réflexe d’autoprotection. Et il en va malheureusement trop souvent de même des différents acteurs économiques qui la composent. Ainsi, à l’instar du concept de prophétie autoréalisatrice, on pourrait dire que dans certains cas, la crainte de la crise intervient avant l’arrivée de la crise et provoque… la crise. On diminue les dépenses, on communique moins ou on ne communique plus.

Comme il est clair que le bon fonctionnement d’une organisation humaine est en grande partie basé sur une circulation fluide des biens, des énergies ou encore des informations, le silence et l’attentisme sont tout naturellement contreproductifs.

Bien entendu, durant une période délicate, il convient d’être prudent et d’agir sur les bons leviers. Pour ma part, je crois que la communication en est un. Et si certains décident de moins communiquer ou de ne plus communiquer du tout, je ne propose pas de communiquer davantage, mais de communiquer, tout simplement. Et de communiquer autrement.

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En phase de crise (ou de crise imminente), les occasions de prises de parole sont nombreuses. Quelques exemples en communication externe :

> saisir les opportunités pour démontrer son utilité ;

> faire preuve de sa solidité et de sa bonne santé ;

> diffuser un message positif ;

> sur le marché de l’emploi, valoriser sa marque employeur, attirer les talents ;

> ou tout bonnement occuper le terrain et communiquer quand les autres ne le font pas (car ne l’oublions pas : il y a toujours un après).

En communication interne :

> renforcer le sentiment d’appartenance et l’esprit d’équipe ;

> diffuser (là aussi) un message positif ;

> fidéliser les collaborateurs ;

> valoriser la mission de chacun ;

> ou encore faciliter la circulation de l’information lorsque les équipes ou les individus peuvent se trouver isolés.

Ces deux dernières années nous ont réservé des surprises, et nous en attendons d’autres. Certains observateurs avancent même que nous sommes en crise depuis 2007 ; ou plutôt que depuis 2007, chaque année apporte sa nouvelle crise. Alors que le mot « résilience » a été quelque peu usé et maltraité tant il est entré dans le langage du quotidien, n’oublions pas qu’un concept s’adapte particulièrement bien aux épisodes que nous vivons ; il est nommé « créativité ».

2023, année créative !

Prévisions numérologiques pour 2023. Calcul de votre année personnelle.

Avec tous mes vœux chaleureux et amicaux.

Et pour finir, si vous alliez jeter un coup d’œil sur mon portfolio ?

Provocation… ou réalisme ?

En communication, certains sujets sont plus délicats que d’autres. Et lorsque le cas se présente, le communicant a le choix entre plusieurs stratégies. Pour ma part, je dois avouer une préférence pour l’humour.

Cette publicité « vintage » n’en manque pas (d’humour). Un humour décalé et un tantinet provocateur. Y serez-vous sensible ?

Le retour de la créativité, et le monde est à vos pieds

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Aujourd’hui je serai bref : en toute simplicité, je vous apporte la solution à tous vos problèmes.

La créativité est un élément essentiel pour la survie, et encore mieux, le développement d’une entreprise. Et à tous les niveaux. Seulement voilà, la créativité ça ne se décrète pas. Eh bien moi, tel que vous me voyez (ou plutôt que vous me lisez), j’ai LA solution. Découvrez le Professeur Foufouna !

C’est pas beau, ça ?

De la théorie à la pratique – ou le chat et la tartine

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Nous le savons, entre théorie et pratique, il existe parfois un fossé que seules l’expérience ou de cruelles déconvenues peuvent combler. Aujourd’hui, je vous parlerai de théorie, de pratique et d’absurde. Et si vous le souhaitez, vous pourrez voir de très brèves vidéos qui mettent justement l’absurde en scène, chacune à sa façon.

Avez-vous déjà entendu parler du chat de Schrödinger ?

Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 – 1961) était un physicien et philosophe autrichien. Adoptant une position critique face à la mécanique quantique et son « interprétation de Copenhague », il a conçu une expérience dont l’objet était un chat. Je précise rapidement que selon le « principe de superposition », un même état quantique peut posséder plusieurs valeurs (en gros, un atome peut être en même temps intact et désintégré). Par ailleurs, et pour faire bref, l’interprétation de Copenhague stipule que l’instrument de mesure et la mesure elle-même sont des éléments déterminants. Schrödinger a donc imaginé un chat enfermé dans une boîte munie d’un système complexe dont le résultat consiste à désintégrer une fiole de poison au bout de quelques instants. Figurez-vous qu’en mécanique quantique, tant que la boîte n’a pas été ouverte, le chat est conjointement mort et vivant.

Une autre expérience théorique utilisant un chat a généré quant à elle de nombreuses interprétations. Nous avons tous subi l’amère application d’une loi immuable qui pourrait être énoncée de la manière suivante : « Toute tartine tombe systématiquement du côté beurré ». Nous savons tous par ailleurs qu’un chat retombe toujours sur ses pattes. Alors, si nous fixons une tartine beurrée sur le dos d’un chat (beurre vers le haut, ça va sans dire) avant de jeter le tout par la fenêtre, que doit-il se produire ? Eh bien, en théorie, le chat reste en lévitation.

Voici maintenant deux très brèves vidéos. L’une – publicité pour une boisson énergisante – décline légèrement la théorie et en produit une ingénieuse application ; l’autre la réfute et nous prouve de manière incontestable que la théorie ne se vérifie pas toujours lorsqu’on la met en pratique.

 

 

L’homme, le professionnel et la machine

 

Lors de ma précédente intervention, je vous avais donné un petit truc de rédacteur : le parler positif. Aujourd’hui, nous allons tout bêtement aborder le délicat sujet de l’intérêt de consulter un concepteur-rédacteur… hum…

Bon, allez, parlons global : en gros, nous savons tous écrire et nous possédons tous un potentiel créatif (variable, soit). Donc, lorsqu’il s’agit de travailler sur la création d’un nom, d’une base line ou d’un slogan, chacun d’entre nous a une chance d’avoir un jour « l’idée qui tue ». Je me souviens, il y a maintenant près de 30 ans, alors que je ne me disais pas encore concepteur-rédacteur (et pour cause, je ne savais même pas que ça existait), un ami avait fondé une entreprise de transport de petits colis qu’il avait nommée « Réguli Courses », ce à quoi j’avais rétorqué « Ça roule de course ». Ce fut ma première base line, elle eut un certain succès. Et, si j’admets bien volontiers qu’on aurait pu faire mieux, j’ose encore la citer. Ceci dit, lorsqu’on n’est pas professionnel, le problème est double : la pertinence (j’ai encore en tête ce salon de coiffure nommé « Crin Tifs ») et l’antériorité (les marques se multiplient, les médias sont de plus en plus prolixes et il est de plus en plus difficile d’aligner un petit groupe de mots qui n’ait pas déjà été utilisé).

Partant du même constat, si nous avons besoin d’écrire un texte communicant, nous sommes tous peu ou prou en mesure de le faire. Mais outre la question récurrente de la pertinence, les difficultés sont encore plus nombreuses. Tout d’abord, le manque de temps. Je ne m’étendrai pas sur le sujet : les non professionnels ont toujours d’autres chats à fouetter alors que les professionnels sont tout simplement payés pour ça. Viennent ensuite (liste non exhaustive et dans le désordre) le style, la technique, la clarté, la capacité à convaincre, le potentiel de référencement (lorsqu’il s’agit de rédaction en ligne), etc. J’ai retenu en la matière un de ces e-mailings que nous recevons tous est qui représente un sommet probablement dû à un savant cocktail de « non natifs », de générateur de textes et de traducteur automatique. En voici la retranscription mot à mot :

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L’original ci-dessous.

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